Lexposition avec le titre » Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » de Nicolas Panayotou est présentée à la galerie A2Z art Gallery à Paris jusqu’au 11 mai 2019. Gravé à l’entrée de l’Ecole fondée à Athènes par Platon, ce célèbre aphorisme fait référence à l’expression employée par Pythagore bien avant Socrate.

Articles étiquetés comme “Nul n'entre ici s'il n'est géomètre planche maçonnique” Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification 31 octobre 2021 4 Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. Que nul…

Cest de cette Académie grecque dont il est fait état, en 1508. La devise du lieu était. «Nul n'entre ici, s'il n'est géomètre». Belle devise parce que d'une certaine façon, les
NUL N’ENTRE ICI SI IL N’EST GEOMETRE »Introduction Cette devise est comme, tout le monde le sait, celle inscrite sur l’école d’Athènes fondée par Platon. Nous pouvons rester perplexes devant cette maxime pour entrer dans une école de philosophie. Pourquoi demander a des élèves de philosophie d’être avant tout des géomètre ? Définition géométrie par géométrie nous pouvons entendre le sens de mathématiques car dans l’a Grèce antique les mathématiques étaient très souvent de la géométrie Pythagore par exemple. Comment définir les mathématiques nous prendrons au départ la définition d’Euclide c’est une machine axiomatique, ces axiomes ne sont pas démontrables mais sont évidents » , à partir de ces axiomes on fonde un système déductif. Et de plus nous faisons le constat que les mathématiques peuvent s’appliquer au réel jusqu’au 20ème. Par exemple le titre complet de l’éthique de Spinoza Éthique démontrée suivant l'ordre cette maxime nous amène à nous interroger sur le lien entre mathématique et philosophie. 1. La question de la méthode En effet beaucoup de philosophes ont admirés les mathématiques et sa méthode rigoureuse par la démonstration, et ont essayés de la reproduire en philosophie, nous voyons donc émerger le premier point qu’est la méthode. Il nous faudra donc voir le lien entre méthode mathématique et La question de la vérité et de la connaissance . Les maths sont souvent considérés comme vraies, en effet elles ont, comme Platon le dira un versant intelligible et un versant sensible, elles s’appliquent au réel tout en restant une abstraction, et en cela on a pdt longtemps considérer les mathématiques comme vraies. Cela dit le 20ème siècle semble avoir largement remis cette affirmation en question, avec les géométries non-euclidiennes… et de plus en plus on a tendance à penserles mathématiques comme une machine basée sur des axiomes et la véracité d’une proposition mathématique serait uniquement basée sur la démonstration mathématique à partir des axiomes. . La philosophie a aussi prétendue au vraie, avec la métaphysique qui visait a chercher les causes, comme le dirait Aristote dans les premières pages de la métaphysique, en effet els mathématiques nous apportent une connaissance pour construire des murs, des ponts via la physique, mais ces connaissance sont-elles vraies ?. On en revient finalement au fait que les mathématiques apporteraient une connaissance comme La question du questionnement et de l’étonnement Question qui découle directement des deux autres, les mathématiques comme la philosophie vise à répondre à des questions, elles demandent un véritable plongeon dans un problème, le creuser… et c’est surement dans cesens que Platon l’entend, les mathématiques permettent d’aiguiser l’esprit, et Platon ne veut peut être non pas trouver la vérité mais aiguiser l’esprit pour sortir de la verrons donc que I. Les mathématiques ont en commun avec la philosophie la même recherche du vrai et une rigueur Mais pour autant on ne peut philosopher de manière mathématique, elles sont tout à fait distinctes une machine bourrée d’axiomes »III. Les mathématiques même si elles ne peuvent pas être assimiler à la philosophie ne sont pas comme la logique, il y a un rôle de l’intuition mathématique comme de l’intuition philosophiqueI. Les mathématiques ont en commun avec la philosophie la même recherche du vrai et une rigueur nécessaire1 Les mathématiques comme une étape pour sortir de la caverne et d’atteindre l’idée, la vérité Nous traitons d’abord de la question de la vérité, les mathématiques sont pour Platon une étape de l’accès à la vérité qui est pour lui intelligible, et donc les mathématiques ont bien indissociables de la philosophie pour atteindre le vrai

Il est vain de prêter des concepts à la science: même quand elle s'occupe des mêmes "objets", ce n'est pas sous l'aspect du concept, ce n'est pas en créant des concepts. On dira que c'est une question de mots, mais il est rare que les mots n'engagent pas des intentions et des ruses. Ce serait une pure question de mots si l'on décidait de

Le titre de l’article est, paraît-il, l’inscription que Platon avait fait écrire à la porte d’entrée de son école de philosophie. C’est une légende, mais comme toutes les légendes, elle est belle et nous dit quelque chose. L’École d’Athènes fresque de Raphaël, Palais du Vatican, v. 1509-1510 Elle m’évoque la phrase de Sophia Kovalevskaya que j’ai mis en exergue de mon site, il est impossible d’être mathématicien sans être poète dans l’âme ». Sophia Kovalevskaya 1850-1891 Ces deux phrases posent le lien entre les mathématiques et la beauté, les mathématiques et la vérité, les mathématiques et la sagesse, la sagesse au sens philosophique. On se trompe à mon sens dans l’enseignement des mathématiques à l’école. On parle toujours de l’utilité des mathématiques, et certes, elles le sont, mais rares sont les élèves touchés par cet argument. Les mathématiques ne leur servent à rien dans l’immédiat, à part peut-être à contenter leurs parents et leurs professeurs, et à recevoir les honneurs du système scolaire. Je vous renvoie à un de mes anciens articles sur l’utilité des mathématiques. On gagnerait à parler de la beauté des mathématiques, et de la valeur des mathématiques, valeur avec un grand V, comme Vérité. Beauté mathématique. Les pavages du palais de l’Alhambra à Grenade. Que nous apprennent les mathématiques? Les mathématiques nous apprennent que le chemin est plus intéressant que le point d’arrivée, elles nous apprennent qu’on peut découvrir la vérité à l’aide du raisonnement, elles nous apprennent qu’il ne faut pas croire aveuglément ce qu’on nous dit, que la vérité peut être démontrée, et qu’elles est accessible à tous, pour peu qu’on en ai envie. Les mathématiques nous ouvrent les portes de mondes enchantés, dans les quels les droites parallèles peuvent se couper, les nombres peuvent être premiers, jumeaux, parfaits. Dans les quels la quatrième dimension est naturelle. Et maintenant, avec la puissance des ordinateurs, on peut voir les mathématiques! Les mathématiques sont belles et elles peuvent nous toucher, à l’instar d’un tableau ou d’un poème. Les mathématiques sont humaines et reflètent les préoccupations humaines, le désir de l’homme de s’élever et de tutoyer l’infini. Ceux qui aiment les mathématiques ne se préoccupent pas de savoir qu’elles servent à faire des avions ou des téléphones portables. Ils ne se préoccupent nécessairement de la valeur des solutions des équations, mais bien davantage à la méthode pour trouver une solution. Quand ils ont compris le concept, quand ils ont trouvé la méthode, ils laissent à d’autres le soin de finir les calculs. Comme pour le bonheur, le chemin est le plus important. Les mathématiques, tout comme l’art, ou le sport, aident à vivre, car la vie n’est pas faite que d’utilité, c’est une affaire de développement. Mieux comprendre, mieux réfléchir, mieux se connaître, se dépasser… Je suis tombée l’autre jour sur ce petit billet de Thibaut de Saint-Maurice sur France Inter, qui m’a inspiré ces réflexions. Il y parle, avec efficacité et lyrisme, de la valeur des mathématiques, en ce qu’elles rendent possible à chacun de nous de toucher l’universel. Les mathématiques nous apprennent l’importance du raisonnement en effet, on s’en fout de la valeur de x », et nous rendent plus sages en nous faisant prendre conscience que nous sommes capables de connaître une vérité universelle, et ce grâce à notre seul raisonnement. Une belle image de mathématiques, trouvée sur le site Images des maths.
Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » (Platon) : signification « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » (Platon) : signification . 31 octobre 2021. 4.67/5 (3) Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre : que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. « Que nul Ce site vit grâce à vos dons ! Le bouton

Forums des Zéros Une question ? Pas de panique, on va vous aider ! Accueil > Forum > Communauté des Zéros > Discussions générales > Sujet de philosophie Liste des forums "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre" ^^ Anonyme 12 décembre 2006 à 213435 Bonsoir tout le monde, Par curiosité et par la même occasion pour me donner des idées, je vous propose mon sujet de dissertation philosophique, histoire de voir un peu la culture de nos chers Zér0s. Citation Mon profLa croyance religieuse implique-t-elle nécessairement une démission de la raison ? Voilà, bonne réflexion ! 12 décembre 2006 à 213900 Moi je prendrais les choses d'un point de vue scientifique, et d'un point de vue non scientifique. D'un point de vue scientifique, être croyant c'est justifier des choses non justifiées jusqu'à présent par la Science autrefois, les hommes pensaient que lors d'une eruption volcanique, il fallait apaiser les dieux. Maintenant d'un point de vue non scientifique, croire c'est se ressourcer avec plus fort que soi, et réfléchir à divers thèmes. Je te laisse développer ++ PS J'ai 8 en philo 12 décembre 2006 à 214818 moi je ne dit l'inverses car dans notre société actuel ne croire à rien ce la peut mener à terme à perdre la raison 12 décembre 2006 à 220546 Je nuancerais la proposition de Deefer, en distingant le mythe explicatif, l'hypothèse ascientifique et la morale. de la plus grande démission de la raison à sa plus grande utilisation mythe explicatif il y a des éclairs, ça vient de la colère des dieux. La religion répond à la question "comment ?" et bien entendu est souvent à côté de la plaque. hypothèse ascientifique par exellence l'existence ou non de Dieu. Le fait que Dieu existe ne peut pas, à mon sens, être prouvé, comme on ne peut démontrer sa non existence. C'est donc une conviction, qui peut certes se baser sur des réflexions, mais donc l'origine restera floue. Enfin, sur la morale, la croyance religieuse en ce domaine se déduit souvent des hypothèses de départ la vie est un don de Dieu, donc tuer c'est mal. Voila, et n'oublie pas que la philosophie, c'est avant tout une réflexion PERSONNELLE Anonyme 12 décembre 2006 à 221841 Deefer ==> pas mal, j'y avais pensé déjà mais pas de cette façon là. Léna ==> Je sais que c'est une réflexion personnelle, mais je te répondrais, à la manière de Socrate qu'est ce que quelque chose de personnel? Sinon, pas mal aussi comme raisonnnement, mais je préfère un plan en deux parties... enfin je dis toujours ça mais en fait j'arrive toujours à rajouter une partie juste avant de copier au propre Edit Alexises, j'avais précisé que ceux qui n'étaient pas géomètre ne devaient pas entrer, et donc encore moins poster, surtout si c'est pour répondre en une phrase à un sujet de dissert... moi, méchant? 12 décembre 2006 à 222514 je m'excuse je n'ai jamais fait de dissertation Anonyme 12 décembre 2006 à 222833 Mais ne t'excuse pas On t'en veut pas 12 décembre 2006 à 223308 démission de la raison, forcément "Croire", par définition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle manière, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la réponse à ta question est triviale, désolé xD ;p Anonyme 12 décembre 2006 à 223942 Citation Swingdémission de la raison, forcément "Croire", par définition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle manière, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la réponse à ta question est triviale, désolé xD ;p Oh que non, croire n'est pas forcément irrationnel du tout, cela permet d'imaginer comment est constitué quelque chose que l'on ne sait pas expliquer scientifiquement pour l'instant... De donner une solution possible à une équation... Sans pour autant que cette solution soit totalement dénuée de sens... 12 décembre 2006 à 224519 qui parle de solution dénuée de sens ? je n'ai pas été aussi loin dans ce que j'ai dit ^p Imagine le scientifique qui pense avoir une théorie. Même si il se base quand même sur quelques infimes observations physiques, il ne possède aucun fondement réel. Mais il a l'intuition que ça va marcher. La croyance que ça va le faire. Il le sent, le bougre ! Il va donc mettre en oeuvre ses compétences de scientifique pour apporter des preuves concrètes à sa croyance, ou théorie, ou hypothèse, c'est comme tu veux Maintenant, même pas la peine d'aller aussi loin. Restons-en à la définition stricte du mot "croire" enfin, j'ai pas été voir au dico mais bon xD et tout ira très bien ! 12 décembre 2006 à 231749 Swing > tu traites de sujet de manière hyper-restrictive. Apparemment sans t'en rendre compte tu prends des cas particuliers... alors bon / Quelques pistes qui me viennent en tête Croire en un Dieu créateur de l'Univers, est-ce une démission de la raison ? Un dieu créateur n'est-il pas l'hypothèse la plus simple ? Est-il plus incroyable de croire à un univers créé par une entité supérieur qu'à un univers créé autrement ? + étendre ça aux questions métaphysiques en général la question de la mort, par exemple. Autre chose La science est-elle infaillible ? Pascal étai très pieux et croyait aux miracles. La science peut-elle vraiment tout expliquer ? Donner l'exemple des miracles Lourdes, etc.. Est-ce à cause de l'avancement actuel de la science qu'on ne peut pas tout expliquer, ou est-ce dans sa nature ? Aussi, dans le même thème, on a exclut au 19e siècle un univers déterministe = si on peut tout dire de l'univers à un moment T, on peut prédire totalement son évolution par les bases de la physique quantique. Et enfin, cas le plus simple téléscopage entre la science et les croyances. Contredire une thèse scientifique en se basant sur sa foi peut-être considéré pour une démission de la raison. Exemples géocentrisme/héliocentrisme, créationnisme/évolutionnisme. Mais aussi... ne pas jurer que par la raison y'a une citation connue sur ça, croire est aussi plus... "beau". Ne pas tomber dans la "froideur scientifique". Voilà voilà, juste quelques idées 12 décembre 2006 à 233439 Elentar > cas particulier cas particulier, mais que veux-tu ? C'est un exemple donc forcément il s'agit d'un cas particulier ^p En fait j'ai plutôt rabâché mon cours de religion de l'année passée, en dernier hommage puisque je n'en aurai plus Ce sujet est l'éternel combat SCIENCE VS FOI, et la réponse, tout aussi éternelle est SCIENCE = COMMENT, FOI = POURQUOI des domaines d'investigations totalement différents, en parallèle le but est le même la réussite de l'homme, mais différents. Je reprends ta première piste Elentar "dieu créateur". Qualifier Dieu de créateur consiste à mettre Science et foi en confrontation directe, alors que par nature, elles n'ont pas à l'être. C'est à la science d'expliquer comment l'univers "est apparu", et la foi n'a pas à venir fouiner. Je ne sais pas si je suis très clair mais bon .. Alala, ça me manque toutes ces réflexions relaxantes qu'on avait en classe. Sur ce, jdois y aller, y a le Wronskien et son pote Lagrange qui m'attendent / 12 décembre 2006 à 233800 Citation ElentarSwing > tu traites de sujet de manière hyper-restrictive. Apparemment sans t'en rendre compte tu prends des cas particuliers... alors bon / Quelques pistes qui me viennent en tête Croire en un Dieu créateur de l'Univers, est-ce une démission de la raison ? Un dieu créateur n'est-il pas l'hypothèse la plus simple ? Est-il plus incroyable de croire à un univers créé par une entité supérieur qu'à un univers créé autrement ? + étendre ça aux questions métaphysiques en général la question de la mort, par exemple. Autre chose La science est-elle infaillible ? Pascal étai très pieux et croyait aux miracles. La science peut-elle vraiment tout expliquer ? Donner l'exemple des miracles Lourdes, etc.. Est-ce à cause de l'avancement actuel de la science qu'on ne peut pas tout expliquer, ou est-ce dans sa nature ? Aussi, dans le même thème, on a exclut au 19e siècle un univers déterministe = si on peut tout dire de l'univers à un moment T, on peut prédire totalement son évolution par les bases de la physique quantique. Et enfin, cas le plus simple téléscopage entre la science et les croyances. Contredire une thèse scientifique en se basant sur sa foi peut-être considéré pour une démission de la raison. Exemples géocentrisme/héliocentrisme, créationnisme/évolutionnisme. Mais aussi... ne pas jurer que par la raison y'a une citation connue sur ça, croire est aussi plus... "beau". Ne pas tomber dans la "froideur scientifique". Voilà voilà, juste quelques idées L'homme qui a eu 20 au bac a parlé. Perso j'ai rien compris. 13 décembre 2006 à 00945 MediaDico Croire Tenir pour vrai démission Acte par lequel on renonce à une fonction, à une dignité raison Faculté par laquelle l'homme connait et juge C'est simple Croire tout ce que les scientifiquesexemple disent, est-ce une démission de la raison? Qui s'intéresse au démonstrations de formules mathématiques en classe? moi exclut Qui a tenté une expérience pour voir si les électrons existent vraiment? Le type qui te parle de comment Dieu a crée l'univers te dit sans hésiter à quel point c'est évident et logique, que Dieu est la seule solution possible, et d'ailleurs, c'est vrai. Ton argument du singe est laid parce que c'est laid et con et que ça marche pas. Dans des pays laïque, les croyants on l'occasion d'entendre des arguments qui remettent en doute leur religion. Leur réflexions qui en découlent leur mènent encore à penser que leur religion dit le vrai. Ensuite, peut importe ce que tu pense de leur arguments, leur idées on été pensée et ils ont jugé que c'était vrai au même titre que tu a jugé que ce que te disait le scientifiqueou peu importe était vrai. Voilà Bon, me reste plus qu'à dire le contraire 13 décembre 2006 à 01538 Swing > en fait, je n'étais pas d'accord à la base, pas sur ton exemple. Citationdémission de la raison, forcément "Croire", par définition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle manière, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la réponse à ta question est triviale, désolé xD ;p Croire n'est pas forcément irrationnel. On peut avoir de très bonnes raisons de croire en quelque chose. Croire en quelque chose car il semblerait plus incroyable de croire le contraire, n'est-ce pas une raison très rationnelle de croire en quelque chose ? désolé, je sais pas formuler ça autrement. Et ça, ce n'est pas juste une "intuition" ou quelque chose comme ça si tant est qu'une intuition est réellement totalement irrationnelle...? En ce qui concerne le "Dieu créateur", je me suis peut-être mal exprimé. Je parlais de "Dieu créateur" dans le contexte du problème pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? La science n'a pas son mot à dire sur la raison de l'origine de l'univers. Ou du tout moins, si des scientifiques échafaudent des théories, elle ne vaudront pas mieux que celles des théologiens ou autre. Par contre je suis bien d'accord avec le "science = comment, foi = pourquoi", ça résume bien ça, et en effet je pense aussi que la foi et la science n'ont pas à se marcher sur les pieds même si elles l'ont fait malheureusement beaucoup, cf. le dernier paragraphe de ce que j'ai dit plus haut. Et même si aussi, il ne faut pas tomber dans la bête vision de l'affrontement science vs religion, sans le concept de Dieu la science ne serait rien. Par contre "c'est à la science d'expliquer comment l'univers est apparu"... ça dépend du sens que l'on donne au "comment" Oui, c'est à la science d'expliquer de quelle façon s'est déroulée l'apparition de l'univers si l'on suppose qu'il a eu un début, mais ce n'est pas à la science d'expliquer comment il est apparu... parce que la science doit pouvoir confronter les théories à l'observation ou à l'expérimentation. Et aussi mathématiquement belles soient-elles, ces théories ne sont pas de la science tant qu'elles resteront de l'abstraction. Et comme c'est impossible, la science ne pourra jamais résoudre ce "comment" là... à partir de là, tout est permis. "Dieu a jeté une patate dans l'eau et pouf, ça a créé l'univers" et "le choc d'une brane et d'une anti-brane a créé l'univers" c'est exactement au même niveau, et aucun n'est plus une "démission de la raison" que l'autre pour les raisons données plus haut DeefeR > ... Anonyme 13 décembre 2006 à 111727 Ok, ok, pas mal d'idées... Je note tout ça sur mon brouillon ! Sujet de philosophie × Après avoir cliqué sur "Répondre" vous serez invité à vous connecter pour que votre message soit publié. × Attention, ce sujet est très ancien. Le déterrer n'est pas forcément approprié. Nous te conseillons de créer un nouveau sujet pour poser ta question.

Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ". La géométrie sacrée a pour objet de retrouver les divines proportions qui ont présidé à l'édification des grands monuments de la préhistoire, de l'antiquité, du Moyen Age, de la Renaissance, et aussi de fournir les clés nécessaires à la compréhension de l'harmonie, et de la finalité desdits édifices. La tradition veut que cette phrase 1 ait été gravée à l'entrée de l'Académie, l'école fondée à Athènes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources très tardives, postérieures d'au moins 10 siècles à Platon elle est mentionnée par Jean Philopon, philosophe néoplatonicien chrétien qui vécut à Alexandrie au VIème siècle de notre ère et dont survivent plusieurs commentaires d'œuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristote in De An., Comm. in Arist. Graeca, XV, ed. M. Hayduck, Berlin 1897, p. 117, 29 ; par Elias, un autre philosophe néoplatonicien alexandrin du VIème siècle de notre ère, postérieur à Jean Philopon et, comme lui, chrétien, dans son commentaire des Catégories d'Aristote in Cat., Comm. in Arist. Graeca, XVIII, pars 1, ed. A. Busse, Berlin 1900, p. 118, 18 ; et aussi par Jean Tzetzès, auteur byzantin du début du XIIème siècle de notre ère, dans ses Chiliades VIII, 974-7, où on la trouve sous la forme complète mentionnée dans la note 1. 2 Les deux premières références proviennent de commentaires d'œuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageômetrètos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, xii, 77b8-34, où le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais référence, dans ses œuvres conservées du moins, à cette inscription au fronton de l'Académie, où il étudia, enseigna et vécut près de 20 ans. Si le caractère tardif des sources peut nous inciter à douter de l'authenticité de cette tradition, il n'en reste pas moins que, dans l'esprit, elle n'a rien d'invraisemblable, comme on pourra s'en convaincre en lisant ou relisant ce que dit Platon des sciences propres à la formation du philosophe au livre VII de la République, et en particulier du rôle de la géométrie en République, VII, 526c8-527c11. Il faut seulement remarquer que, pour Platon, la géométrie, pas plus que les autres sciences mathématiques, n'est une fin en soi, mais seulement un préalable destiné à tester et développer la capacité d'abstraction de l'étudiant, c'est-à-dire son aptitude à dépasser le stade des sensations qui nous maintiennent dans l'ordre du visible et du monde matériel pour s'élever jusqu'à l'intelligible pur. Et la géométrie, comme le montre l'expérience avec l'esclave dans le Ménon 80d1-86d2, peut aussi nous faire appréhender des vérités » celle d'un théorème de géométrie comme, dans le cas du Ménon, celui sur le doublement du carré que l'on peut dire transcendantes » en ce qu'elles ne dépendent pas de ce que nous en pensons, mais s'imposent à tout être sensé, et donc nous inciter à nous demander si de telles vérités transcendantes n'existent pas aussi dans d'autres domaines, comme celui de l'éthique et de ce qui fait le véritable bonheur des hommes, que nous ayons moyen de les démontrer » ou pas. Une dernière remarque sur la traduction du grec. La formule ne parle pas de géomètre », qui se dit en grec geômetrès, mais qualifie les exclus à l'aide de l'adjectif ageômetrètos, formé du a- privatif et d'une forme, geômetrètos, qui correspond à l'adjectif verbal en -tos du verbe geômetrein, dont la signification première et etymologique est mesurer metrein la terre gè », c'est-à-dire arpenter », et qui en est venu à signifier pratiquer la géométrie » dans un sens plus général dans la mesure où la géométrie est en effet née des besoins de l'arpentage. Les adjectifs verbaux en -tos servent en grec à exprimer le possible comme les adjectifs en -able ou -ible en français, et geômetrètos signifie donc au sens premier qui peut pratiquer la géométrie », ou, au sens passif, qui peut être objet de géométrie », soit encore géométrique », ce qui en fait alors un synonyme de geômetrikos dont géométrique » est le décalque français. 3 Dans ces conditions, il serait préférable de traduire l'inscription supposée par que pas un inapte à la géométrie n'entre » plutôt que par que nul n'entre s'il n'est géomètre ». L'avertissement ne vise pas tant ceux qui ne sont pas déjà géomètres confirmés que ceux qui n'ont pas, comme aurait dit Pascal, l'esprit de géométrie, ou du moins une aptitude à pratiquer la géométrie. Retour à l'index des questions sur Platon 1 Une forme plus complète de cette phrase est citée par R. Baccou dans la note 492 sur Rép., VII, 526e6-7 à sa traduction de la République pour les éditions Garnier GF Flammarion n° 90, Paris, 1966 mèdeis ageômetrètos eisitô mou tèn stegèn », qui se traduit par que personne n'entre sous mon toit s'il n'est géomètre ». <== 2 Sur ces sources, cf. la rubrique ageômetrètos dans le Greek-English Lexicon de Liddell-Scott-Jones, ainsi que la note sur République, VII, 527c dans l'édition Budé de la République par E. Chambry, Platon, Œuvres complètes, Tome VII, 1ère partie, République, livres IV-VII, p. 165. On pourra aussi consulter l'ouvrage de D. H. Fowler, The Mathematics of Plato's Academy A New Reconstruction, Oxford University Press, 1987, pp. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription à un article de H. D. Saffrey intitulé Ageômetrêtos mêdeis eisitô une inscription légendaire », publié dans la Revue des études grecques 81 1968, pp. 67–87, et repris dans Recherches sur le néoplatonisme après Plotin Histoire des doctrines de l'antiquité classique, 14, Paris, Vrin, 1990. Saffrey retrouve les plus anciennes références à cette inscription dans un discours écrit en 362 par l'empereur Julien l'Apostat, qui fait référence à une inscription à l'entrée de l'Académie sans en citer le texte précis ce qui pourrait suggérer que l'histoire était déjà bien connue, et dans une scolie anonyme sur un manuscrit d'Aelius Aristide dont l'auteur probable serait selon lui l'orateur Sopatros qui vécut au IVème siècle de notre ère, qui, elle, mentionne le texte de l'inscription, en précisant que ageômetrètos a été mis plutôt que anisos kai adikos inégal/inique et injuste », parfois utilisés sur des inscriptions similaires à l'entrée de lieux sacrés que personne d'inique ou d'injuste n'entre ici », parce que la géométrie recherche l'égalité et la justice/justesse hè gar geômetria tèn isotèta kai tèn dikaiosunèn zètei ». On retrouve cette même mise en relation avec les idées d'égalité et de justice dans la mention de l'inscription faite dans les Chiliades de Jean Tzètzès, dont le texte est le suivant Pro tôn prothurôn tôn hautou grapsas hupèrche Platôn Mèdeis ageômetrètos eisitô mou tèn stegèn Toutestin, adikos mèdeis paresierchestô tèide Isotès gar kai dikaion esti geômetria. Platon avait écrit sur la porte d'entrée de sa maison "Que personne n'entre sous mon toit s'il n'est géomètre", c'est-à-dire "Que personne d'injuste ne s'introduise subrepticement ici", car la géométrie est égalité et justice/justesse ». <== 3 Dans le passage cité plus haut des Seconds analytiques I, xii, 77b8-34, Aristote utilise geômetrikos lorsqu'il veut parler positivement de questions ou de problèmes qui sont géométriques » et ageômetrètos comme son contraire lorsqu'il veut parler de questions ou de problèmes qui sont non géométriques », mais n'utilise jamais geômetrètos. Il utilise aussi une fois ageômetrètos au masculin pluriel 77b13 pour qualifier des interlocuteurs potentiels lorsqu'il dit qu'on ne devrait pas parler gémoétrie parmi des non géomètes » en ageômetrètois, opposant ces personnes au geômetrès. <== Platon et ses dialogues Page d'accueil - Biographie - Œuvres et liens vers elles - Histoire de l'interprétation - Nouvelles hypothèses - Plan d'ensemble des dialogues. Outils Index des personnes et des lieux - Chronologie détaillée et synoptique - Cartes du monde grec ancien. Informations sur le site À propos de l'auteur Première publication le 4 janvier 2004 anglais et français - Dernière mise à jour le 26 mars 2011 © 2004 Bernard SUZANNE cliquez sur le nom pour envoyer vos commentaires par courrier électronique Toute citation de ces pages doit inclure le nom de l'auteur et l'origine de la citation y compris la date de dernière mise à jour. Toute copie de ces pages doit conserver le texte intact et laisser visible en totalité ce copyright.

Bonjour " Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ! " était inscrit à l’entrée de l’académie de Platon. Supposant que nul ne peut être philosophe si il n’était pas versé dans les sciences. De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques « que nul n’entre ici si il n

Au cours de l'ensemble de sa carrière universitaire, Bernard Durand a exploré bon nombre de domaines de l'histoire du droit l'histoire du droit administratif... Lire la suite 30,00 € Neuf Expédié sous 6 à 12 jours Livré chez vous entre le 6 septembre et le 13 septembre Au cours de l'ensemble de sa carrière universitaire, Bernard Durand a exploré bon nombre de domaines de l'histoire du droit l'histoire du droit administratif et l'histoire du droit public, l'histoire du droit privé, l'histoire du droit colonial et l'histoire du droit pénal. Parmi tous ces thèmes de recherche, le dernier paraît lui avoir tenu particulièrement à coeur. Il a, en effet, livré une étude d'ensemble sur la justice pénale et ses contours, de l'Ancien Régime au XXe siècle. Dans la République, Platon explique que la géométrie est la science qui permet d'accéder au savoir "elle a pour objet la connaissance de ce qui est toujours", "elle attire l'âme vers la vérité ; elle forme en elle cet esprit philosophique qui élève nos regards vers les choses d'en haut au lieu de les abaisser, comme on le fait, sur les choses d'ici-bas". "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre", aurait-il même fait inscrire au seuil de l'Académie, à Athènes. Force est de constater qu'il y a, à la fois dans la science géométrique et dans ce qu'elle permet de comprendre selon Platon, le coeur de la démarche scientifique de Bernard Durand. Ses recherches dans la législation et la doctrine, tant française qu'européenne, confrontées sans cesse aux sources de la pratique judiciaire et enrichies par la littérature et la philosophie ont fourni matière à plusieurs articles réunis dans ce recueil. Ces articles, même vingt ou trente ans plus tard, n'ont rien perdu de leur intérêt ni de leur pertinence. Date de parution 01/11/2011 Editeur ISBN 978-2-910114-28-2 EAN 9782910114282 Format Grand Format Présentation Broché Nb. de pages 430 pages Poids Kg Dimensions 16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm

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