Lemessage, d’AndrĂ©e Chedid. Sandra LittĂ©rature Auteur français, Flammarion, LittĂ©rature francophone, XXe siĂšcle, ★★★★★ 13 commentaires. J’avais trĂšs envie de dĂ©couvrir un livre d’AndrĂ©e ChĂ©did dont on m’avait vantĂ©
Le message de AndrĂ©e ChedidParution 2000RĂ©sumĂ©Dans un pays en guerre, une jeune femme, Marie, est blessĂ©e par une balle. MalgrĂ© la douleur, elle ne pense qu'Ă  une chose rejoindre Steph, qui habite de l'autre cĂŽtĂ© de la ville. Entre eux, il y a un pont. Ils partagent une passion trĂšs vive et viennent de traverser une crise. MalgrĂ© cela, Marie est prĂȘte Ă  tout pour revoir Steph. C'est le message qu'elle avait pour lui, avant d'ĂȘtre mortellement vacille sous la lumiĂšre de midi. Le sang coule de sa blessure. À mesure qu'elle avance, des images de son passĂ© surgissent, emportĂ©es par une mort au ralenti que rien n'arrĂȘtera. D'autres personnages l'aident, comme aimantĂ©s par ce lieu oĂč la vie, le hasard et le destin mĂ©langent leurs ce roman, son premier depuis L'Enfant multiple, paru en 1991, AndrĂ©e Chedid convoque tous les massacrĂ©s, les fusillĂ©s, les suppliciĂ©s. Ils convergent vers ce coeur aux abois, vers cette femme Ă  la fois anonyme et 2012Spoiler Mon avisVoyant la passion avec laquelle ma fille OphĂ©lie me parlait de ce roman, je me suis dĂ©cidĂ©e Ă  le lire avant de le rendre Ă  la bibliothĂšque. Et je ne le regrette absolument pas ! Cette histoire m'a bouleversĂ©e, et biensĂ»r j'y ai versĂ© quelques larmes L'histoire est assez courte 206p, l'Ă©criture est fluide, les mots glissent sur les pages qui dĂ©filent sans s'en apercevoir tellement l'on est absorbĂ© par l'histoire de et Steph s'aiment depuis l'enfance, mais leur amour est parsemĂ© de ruptures et de retrouvailles. Leurs divergences les sĂ©parent un temps mais ils finissent toujours par se retrouver. Cette fois encore ils se sont disputĂ©s et Steph envoit une lettre Ă  Marie, lui donnant RDV Ă  midi sur le pont. Il l'attendra 1 heure, si elle ne vient pas cela voudra dire que tout est fini entre eux. Sans aucune hĂ©sitation Marie se rend au RDV, mais ce qui n'Ă©tait pas prĂ©vu, c'Ă©tait qu'elle reçoive une balle en plein dos...Il faut prĂ©ciser que pour leur travail Steph et Marie sont retournĂ©s sur les lieux de leur enfance. Mais la guerre fait rage dans ce pays ! Les gens fuient les villes, dĂ©vastĂ©es par les bombes et sillonnĂ©es par des sentant mourir, Marie se cramponne Ă  l'idĂ©e de faire parvenir un message Ă  Steph. A l'arriĂšre de la photo qu'il lui a envoyĂ©, elle rĂ©ussit Ă  noter cette phrase "Je venais, je t'aime".Alors que ses forces l'abandonnent, elle est secourue par un couple d'octogĂ©naires. Anya et Anton sont adorables. En prenant connaissance de l'urgence de la situation, ils vont tout faire pour retrouver Steph et la soutenir moralement dans cet autre personnage entre en scĂšne, Gorgio. Son rĂŽle est ambigu, il laisse un sentiment d'incertitude. Gorgio est un jeune homme solitaire, qui s'est enfuit de chez lui Ă  cause de son pĂšre, et il est aussi franc-tireur... Quand il dĂ©couvre Marie gravement blessĂ©e au cĂŽtĂ© d'Anton, il supperpose l'image de la jeune fille Ă  celle de sa mĂšre et il lui promet de trouver une ambulance et de la ramener Ă  roman est vraiment bouleversant. Les sentiments sont trĂšs bien dĂ©crits, on les ressent la 1Ăšre phrase Spoiler il est impossible de lĂącher ce livre qui prend aux trippes...Ma note est de pour la magnifique preuve d'amour qu'il symbolise.
\n contrÎle de lecture le message andrée chedid
Lemessage d'Andrée Chedid. Neoprofs. Neoprofs.org, 1er réseau social enseignant, s'adresse aux professeurs et personnels de l'Education nationale. Ce forum permet de créer des contacts professionnels et amicaux entre collÚgues, et d'échanger sur le monde de l'éducation et la pédagogie.
Le Bac 2019 est lancĂ© pour les premiĂšres des sĂ©ries gĂ©nĂ©rales et technologiques. Le corrigĂ© type du bac de français est disponible gratuitement ici les sujets du Bac de Français 2019 en intĂ©gralitĂ©CorrigĂ©s SĂ©ries L - CorrigĂ© des SĂ©ries ES et S - CorrigĂ© des SĂ©ries TechnoDurĂ©e de l'Ă©preuve anticipĂ©e de français 4hSĂ©rie L LittĂ©raire Coef. 3L'avis du correcteur Le sujet est classique, les textes sont canoniques, issus d’auteurs connus MoliĂšre, Beaumarchais, Hugo. La question de corpus est simple et porte sur une formulation liĂ©e Ă  la comprĂ©hension, le commentaire de texte est simple, lui aussi. La dissertation est traditionnelle, puisqu’elle se fonde sur l’intitulĂ© mĂȘme de l’objet d’étude théùtre et reprĂ©sentation. Enfin, l’invention est un vĂ©ritable sujet d’imagination, de type théùtral, et non, comme elle peut l’ĂȘtre parfois une argumentation dissimulĂ©e, une dissertation Corpus de texte Quels rĂŽles la chanson joue-t-elle dans ces textes ?Le corpus de trois textes théùtraux qui nous est prĂ©sentĂ©, et qui s’étend du XVIIĂšme siĂšcle au XIXĂšme siĂšcle, porte, entre autres sur le rĂŽle de la chanson au sein d’un texte théùtral. Attention, si le texte A et B sont des extraits de comĂ©die, le texte C appartient au drame Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant chanson comme expression des sentiments amoureux A, B, chanson, expression libre des hommes et des femmes B, chanson comme morceau comique qui montre le caractĂšre ridicule de son chanteur A2. Sujet d’écriture au choix - COMMENTAIRE sur l’extrait du Barbier de SĂ©ville de Beaumarchais texte B.Introduction Beaumarchais est un dramaturge comique du XVIIIĂšme siĂšcle, cĂ©lĂšbre pour ses comĂ©dies qui portent, souvent, en leur sein, une charge critique contre les vices de la sociĂ©tĂ©, comme dans sa fameuse trilogie Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro, La MĂšre de la piĂšce Le Barbier de Séville 1775 raconte la tentative du maĂźtre de Figaro, le Comte Almaviva, d’enlever et d’épouser Rosine, retenue prisonniĂšre chez son de l’extrait Le Comte Almaviva dĂ©clare son amour et ses intentions Ă  Rosine en improvisant une chanson, sous sa fenĂȘtre, pour la charmer, alors qu’elle est surveillĂ©e et enfermĂ©e chez En quoi avons-nous ici une scĂšne de dĂ©claration d’amour dramatique et plaisante ?Proposition de plan PremiĂšre partie Une scĂšne de dĂ©claration d’amour dramatiqueRappel le registre dramatique est celui du suspense, de l’action1. une situation complexe-fausse identitĂ© du Comte Chanter sans guitare à Séville ! vous seriez bientôt reconnu, ma foi, bientôt dépisté ».-Rosine enfermĂ©e chez elle-Le Comte ne peut communiquer qu’en chantant et en improvisant, or il n’y est pas un temps resserrĂ©La communication entre les deux amants est problĂ©matique ils ont peu de temps, cela doit-ĂȘtre instantanĂ©, sous peine de ne pouvoir jamais s’avouer leur sentiment-brutalitĂ© de la fin On entend une croisée qui se ferme avec — Croyez-vous qu’on vous ait entendu cette fois ?LE COMTE. — Elle a fermé sa fenêtre ; quelqu’un apparemment est entré chez partie une scĂšne plaisante qui rĂ©vĂšle l’amour1. une scĂšne plaisante la complicitĂ© du maĂźtre et du valetFigaro inverse les rĂŽles et devient le professeur de son maĂźtre, son conseillerPittoresque de la scĂšne espagnole guitare, SĂ©ville2. une belle dĂ©claration d’amour sous l’apparence d’une anodine chanson d’amourLe mensonge du Comte pour sĂ©duire Rosine Je suis Lindor, ma naissance est commune, Mes vƓux sont ceux d’un simple bachelier »Le chƓur des amoureux ROSINE, en dedans, chante. Air du Maître en me dit que Lindor est charmant, Que je dois l’aimer constamment... »Ouverture Le pouvoir de la chanson d’amour dans le texte C- DISSERTATION Le sens d’une pièce de théâtre et le plaisir qu’elle nous donne reposent-ils uniquement sur les mots ?Introduction Opposition entre deux formes de théùtre le théùtre comme texte littĂ©raire, mots, et le théùtre comme spectacle incarnĂ©, vivant, jouĂ© par des acteurs, et mis en scĂšne, jouant sur la vue, l’ partie Apparemment le sens d’une pièce de théâtre et le plaisir qu’elle nous donne reposeraient principalement sur les les mots comme vĂ©hicule premier du sens dire l’action, dĂ©jouer l’interditRĂ©cit de ThĂ©ramĂšne dans PhĂšdre de RacineTextes du corpus B, la chanson comme vĂ©hicule de message2. la beautĂ© des vers crĂ©e dans la tragĂ©die un plaisir poĂ©tiqueLes tirades du Cid de CorneilleDeuxiĂšme partie Mais le sens d’une pièce de théâtre et le plaisir qu’elle nous donne reposent aussi sur la mise en scĂšne1. le texte incarnĂ© par la voix, la diction, le rythme des acteursRĂŽle des le spectacle théùtral passe aussi par la signification des costumes, leur modernisation ou nonCf. chez MoliĂšre les costumes du Bourgeois gentilhomme3. enfin, le sens passe aussi par le dĂ©cor qui aide Ă  la comprĂ©hension et ajoute du sens au texte dans Hernani de Hugo, mise en scĂšne de l’üle des esclaves, Oh les beaux jours de Beckett- INVENTION En tenant compte des caractĂšres des personnages et de la tonalitĂ© du texte de MoliĂšre,Ă©crivez la scĂšne au cours de laquelle Monsieur Jourdain rend compte de sa leçon demusique Ă  son Ă©pouse et Ă  sa servante Nicole. L’une et l’autre dĂ©sapprouvent ses faut bien analyser l’énoncĂ© En tenant compte des caractères des personnages et de la tonalité du texte de Molière, écrivez la scène au cours de laquelle Monsieur Jourdain rend compte de sa leçon de musique à son épouse et à sa servante Nicole. L’une et l’autre désapprouvent ses prétentions ».Le caractĂšre des personnages Jourdain est influençable, naĂŻf, a des goĂ»ts populaires et grossiers, se croit intelligent. Le ton est comique, voire satirique tout en Ă©tant lĂ©ger. L’épouse et Nicole elles savent voir et comprendre le manĂšge des professeurs avides, et doivent tenter de raisonner M. Jourdain, aveuglĂ© par ses du sujet montre trois temps le rĂ©sumĂ© par Jourdain de sa leçon, puis les reproches des deux femmes, et enfin, les reproches passĂ©s, leurs bonne invention partira de ces temps successifs, une trĂšs bonne copie les mĂȘlera pendant le rĂ©sumĂ©, les femmes s’exclameront. Il les reprendra, elles ridiculiseront Jourdain et ses ES Economique et sociale / S ScientifiqueCoef. 2L'avis du correcteur Ce sujet, convenu, invite les candidats Ă  envisager la relation que les poĂštes entretiennent avec la nature. Ce motif traditionnel permet d'Ă©tudier des procĂ©dĂ©s et des images dĂ©jĂ  rencontrĂ©s dans l'annĂ©e et lors des annĂ©es Question sur corpus Quelle relation le poĂšte entretient-il avec la nature dans les poĂšmes du corpus ?Dans les quatre poĂšmes, le champ lexical de la nature et les mĂ©taphores associĂ©es permettent de comprendre la prĂ©sence Ă©vocatrice de ce thĂšme universel. Les allitĂ©rations, les exclamations, les termes laudatifs employĂ©s alimentent la vision idĂ©alisĂ©e et subjective qui nous est livrĂ©e de la dans "L'isolement", affirme son appartenance au mouvement romantique et exprime avec lyrisme et emphase sa quĂȘte d'absolu et sa mĂ©lancolie qui ne sont pas sans faire penser au Voyageur contemplant une mer de nuages de Friedrich. Le souvenir du "Lac", poĂšme du mĂȘme recueil, et de son cĂ©lĂšbre vers "Ô temps ! suspends ton vol" permet de comprendre l'omniprĂ©sence du thĂšme dans son oeuvre. Anna de Noailles reprend cette veine lyrique dans les quatrains de "La Vie profonde" en associant son Ăąme rĂȘveuse Ă  la nature qui l'entoure. AndrĂ©e ChĂ©did centre son regard sur un Ă©lĂ©ment de la nature, un arbre, pour Ă©tablir, dans un poĂšme en vers libres, une rĂ©flexion sur le cours de la vie. Yves Bonnefoy insiste Ă©galement sur son lien intime, Ă©rotique et quasiment charnel ici, Ă  la pluie d'Ă©tĂ© et sur la force crĂ©atrice de cet Ă©lĂ©ment Sujet d’écriture au choix COMMENTAIRE PoĂšme d'AndrĂ©e ChĂ©did, "Destination arbre" Texte C.Forme poĂ©tique moderne et originale la disposition des vers incite Ă  un voyage visuel, jusqu'au point final, seul signe de de plan I - Voyage sensoriel le long d'un arbreLe titre du poĂšme laissait prĂ©sager le thĂšme du voyage associĂ© au motif de l'arbre. Les verbes Ă  l'infinitif confirme cette intuition et entraĂźne le lecteur Ă  "parcourir l'Arbre". Le rapport proposĂ© est trĂšs charnel et assimile l'arbre Ă  un corps humain Ă  ressentir et Ă  - Parcours poĂ©tique et initatiqueAu-delĂ  de ce cheminement sensible au travers de termes suggestifs relatifs au bois et Ă  la sĂšve, la poĂšte interroge plus largement la vie. L'avant-derniĂšre strophe commence Ă  expliciter cette parentĂ©, tandis que la derniĂšre, avec la rĂ©pĂ©tition "d'arbre en arbre", montre le parcours humain entrepris par chacun. Habilement, les "sĂšves" appellent sonorement les "rĂȘves" deux vers plus loin pour insister sur ce lien profond entre la vie et la "Avoir l'Ăąme qui rĂȘve, au bord du monde assise" pensez-vous que ce vers puisse dĂ©finir l'attitude du poĂšte face au monde ?La formulation autorises Ă  considĂ©rer dans un premier temps comment le poĂšte, observateur du monde, Ă  la fois contemplatif et visionnaire, livre une image subjective et dĂ©calĂ©e du monde. Dans un deuxiĂšme temps, il est important de ne pas restreindre la poĂ©sie Ă  ce lyrisme enthousiaste l'engagement inscrit trĂšs souvent les auteurs dans leur temps. MalgrĂ© l'image d'albatros qui leur est souvent associĂ©e et qui les place en marge de la sociĂ©tĂ©, les rĂŽles et les postures des poĂštes sont multiples. La rĂ©currence du thĂšme de la nature rĂ©vĂšle justement cette diversitĂ© et la richesse de leur imaginaire et de leur "Nulle part le bonheur ne m'attend." Dans un texte poĂ©tique d'une certaine ampleur, vous prendrez le contrepied de cette affirmation en Ă©voquant l'Ă©panouissement et la plĂ©nitude du poĂšte au sein de la nature. Vous pourrez choisir d'utiliser une forme versifiĂ©e ou une prose trĂšs risquĂ©. Le fond ne pose pas de problĂšme fondamental mais demande de varier les images et les procĂ©dĂ©s malgrĂ© la banalitĂ© du thĂšme proposĂ©. La forme poĂ©tique exigĂ©e, vers ou prose, nĂ©cessite des qualitĂ©s rĂ©dactionnelles assurĂ©es. Reste l'expression "d'une certaine ampleur", pour le moins dĂ©stabilisante pour le candidat, qui aurait eu besoin d'ĂȘtre mieux Techno - correction du Bac Français 2019Épreuve corrigĂ©e par Marie Chauveau, professeur de Lettres Modernes au LycĂ©e Albert EinsteinL'avis de la correctrice Il s'agit d'un sujet assez classique issu de l'objet d'Ă©tude "Le personnage de roman, du XVIIe siĂšcle Ă  nos jours". Les questions sont sans contraintes apparentes de lexique dans la question de corpus et le commentaire. La question de dissertation Ă©tait cette annĂ©e assez ouverte, permettant de puiser dans sa culture personnelle, voire cinĂ©matographique. La question d'invention reste assez proche de ce que les Ă©lĂšves ont l'habitude de faire. Ce sujet ne devrait donc pas surprendre les de corpusTrois textes sont soumis au candidat. On remarque d'emblĂ©e qu'ils sont issus de romans assez proches dans le temps, ils sont presque synchroniques L’Éducation sentimentale et Le Ventre de Paris sont des romans du XIXe siĂšcle, et AurĂ©lien du XXe siĂšcle. Flaubert se rapproche plus des auteurs rĂ©alistes, Zola est le chef de file des naturalistes, tandis que Aragon est Ă  relier aux surrĂ©alistes. Il s'agit donc de prĂ©senter chacun de ces textes dans une introduction, puis de traiter les deux questions-Quels sont les points communs qui rĂ©unissent ces trois textes?Il convient tout d'abord de rappeler que ces trois textes sont principalement descriptifs, dans leur structure. Il s'agit de descriptions de villes, et plus prĂ©cisĂ©ment de descriptions parisiennes. Le personnage principal, le protagoniste, parcourt la ville de Paris et nous rend compte de ses observations et de ses Ă©motions. Ce dernier point Ă©tait Ă  rĂ©server pour la question fallait donc relever tous les procĂ©dĂ©s propres Ă  la description l'imparfait de description " Au fond des cafĂ©s solitaires, la dame du comptoir bĂąillait entre ses carafons remplis; les journaux demeuraient en ordre [...]" ou "Elles flambaient dans le soleil.", mais aussi le champ lexical de la ville de Paris, avec un relevĂ© de noms propres "les Halles", "l'Etoile", "les Champs-ÉlysĂ©es", ou encore "la Bastille", et plus gĂ©nĂ©ralement, le champ lexical de la ville "Les grands murs des collĂšges", "un omnibus", ou encore "des boulevards". On pouvait aussi relever les nombreuses expansions du nom "une citĂ© tumultueuse dans une poussiĂšre d'or volante", "les venelles vides", et les Ă©numĂ©rations, juxtaposant de nombreux Ă©lĂ©ments entre eux et donnant une impression de profusion "[...] un bouquiniste; un omnibus qui descendait en frĂŽlant le trottoir [...]" ou "la ville entiĂšre repliait ses grilles; les carreaux bourdonnaient, les pavillons grondaient".On pouvait aussi relever de nombreuses images dans ces descriptions, qui les rendaient toutes assez vivantes et mĂȘme poĂ©tiques. Les candidats pouvaient relever diffĂ©rentes mĂ©taphores, personnifications ou sentiments ou quelles Ă©motions la ville provoque-t-elle chez les personnages?Nous avons vu que ces textes montraient tous un protagoniste se promenant en ville et dĂ©crivant ce qui l'entoure, mais aussi ce qu'il ressent. Ici, il fallait donc s'intĂ©resser aux diffĂ©rents sentiments suscitĂ©s par la ville chez le le premier texte, celui de Flaubert, la ville provoque une sensation de solitude, d'ennui. On peut relever un champ lexical du silence "silence", "paisible", "morne" ou du sommeil "bĂąillait", "frissonnaient". Le quartier latin en Ă©tĂ© est vidĂ©e de ses Ă©tudiants. Évoquer la solitude de la ville, c'est faire Ă©cho Ă  celle du personnage principal c'est bien ce que montre l'hypallage "des cafĂ©s solitaires". A l'inverse, la description des boulevards montre une foule dense, oppressante pour le personnage. Un adjectif pĂ©joratif dĂ©crit son sentiment face Ă  la foule "Ă©cƓurĂ©". Le sentiment du personnage principal est ici un sentiment de supĂ©rioritĂ© "la conscience de mieux valoir que ces hommes" face aux autres, dĂ©crits dans une Ă©numĂ©ration pĂ©jorative "la bassesse des figures, la niaiserie des propos, la satisfaction imbĂ©cile transpirant sur les fronts en sueur!". La phrase exclamative accentue le dĂ©goĂ»t ressenti par le dans le second extrait, celui de Zola, on peut remarquer que la ville, contrairement au texte prĂ©cĂ©dent, est source de profusion, d'Ă©tourdissement. Le personnage principal est pris de vertige et de douleur face Ă  l'abondance des marchandises et de la nourriture. La description prend la forme d'une hypotypose, c'est-Ă -dire qu'elle est trĂšs visuelle et frappante le marchĂ© des Halles est comparĂ© Ă  un grand incendie " le soleil enflammait les lĂ©gumes", "les cƓurs Ă©largis des salades brĂ»laient", "les navets devenaient incandescents", et la description peut Ă©voquer de la violence "les carottes saignaient". On remarque aussi l'hypozeuxe "C'Ă©tait la marĂ©e, c'Ă©taient les beurres, c'Ă©tait la volaille, c'Ă©taient les viandes". Ces procĂ©dĂ©s montrent tous une abondance Ă©tourdissante de la nourriture. Or, cette profusion est Ă  mettre en antithĂšse avec la faim ressentie par le personnage principal; il ressent de la douleur, de la souffrance on remarque les mĂ©taphores "aveuglĂ©, noyĂ©" comme si cette nourriture l'Ă©blouissait ou le noyait par son Ă©clat et son nombre et l'antithĂšse "une douleur folle le prit, de mourir ainsi de faim, dans Paris gorgĂ©". Enfin on pouvait Ă©voquer les larmes du personnage "De grosses larmes chaudes jaillirent de ses yeux." Il y a ici une tonalitĂ© dans le dernier extrait, issu d'AurĂ©lien d'Aragon, la vision du personnage principal, BĂ©rĂ©nice, est bien plus positive que dans les textes prĂ©cĂ©dents. La solitude est ici un bonheur "BĂ©rĂ©nice savourait sa solitude". On remarque de nombreuses tournures exclamatives et mĂ©lioratives "Oh, le joli hiver de Paris, sa boue, sa saletĂ© et brusquement son soleil!" ou " Que c'est beau, Paris!". Nous pouvons donc parler ici d'un sentiment d'admiration de la part du personnage principal. On retrouve un champ lexical du plaisir, de l'agrĂ©ment "BĂ©rĂ©nice aimait", "il plaisait Ă  BĂ©rĂ©nice". On remarque cependant que certains lieux de Paris l'effraient, mais qu'elle prend plaisir Ă  y faire travailler son imagination "cet univers qui l’effrayait et l'attirait".2. Sujet d’écriture au choix COMMENTAIRE Vous ferez le commentaire du texte C extrait d’AurĂ©lien d’Aragon en vous aidant du parcours de lecture suivant 1- Les plaisirs de la promenade,2- Les multiples facettes de ParisIl s'agissait de commenter l'extrait d'AurĂ©lien d'Aragon. Il n'Ă©tait pas nĂ©cessaire de connaĂźtre le roman Ă  Ă©tudier, mais des connaissances biographiques sur Aragon Ă©taient les de la premiĂšre heure, Louis Aragon est un poĂšte et romancier français du XXe siĂšcle. Il a participĂ© Ă  fonder le mouvement littĂ©raire et artistique du surrĂ©alisme avec AndrĂ© Breton, Paul Eluard ou encore Philippe Soupault. Il est connu pour avoir participĂ© Ă  la RĂ©sistance pendant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi pour les nombreux recueils de poĂ©sie qu'il a dĂ©diĂ©s Ă  Elsa Triolet, son grand amour. On peut ainsi citer Elsa ou Les mains d'Elsa. Le texte qui nous est donnĂ© Ă  Ă©tudier est un extrait du roman AurĂ©lien, connu pour remettre en question les normes du roman traditionnel. Ici, le narrateur Ă©pouse le point de vue de la jeune BĂ©rĂ©nice qui s'Ă©lance Ă  travers les rues de Paris la description qui nous est proposĂ©e est alors dynamique et empreinte d'une vision enchantĂ©e et heureuse du monde. En quoi cette plaisante promenade fait-elle voir les multiples facettes de la ville? Nous verrons tout d'abord les plaisirs de la promenade, puis nous Ă©tudierons les multiples facettes de d'abord, Ă©tudions en quoi cette promenade revĂȘt la forme d'une fuite dĂ©licieuse, pleine de plaisirs de la promenade sont d'abord rendus sensibles par l'enthousiasme et le sentiment de bonheur qui affleurent. Il convient ainsi d'Ă©voquer l'isotopie du plaisir et de l'agrĂ©ment qu'on retrouve particuliĂšrement dans des verbes de goĂ»t "BĂ©rĂ©nice savourait" "on s'amuse" l. 8, "BĂ©rĂ©nice aimait" l. 19 "il plaisait Ă  BĂ©rĂ©nice l. 23 ou encore "l'attirait". l. 30. Notons d'emblĂ©e que ce plaisir est quelquefois paradoxal "la pluie fine [...] lui plaisait", alors qu'on peut penser que la sensation de la pluie n'est pas nĂ©cessairement agrĂ©able., et "cet univers [...] l'effrayait et l'attirait" l. 29-30. Cette derniĂšre antithĂšse confirme l'Ă©tendue paradoxale de ce plaisir. En fait, il est souvent liĂ© Ă  un plaisir des sens, qu'il s'agisse de la "pluie fine" qui fait appel au toucher, de la comparaison Ă  la broderie de la ligne 12-13 "c'Ă©tait vraiment comme broder, ces promenades-lĂ " ou encore de l'ouverture de la "perspective [...] pour voir au loin l'Arc de Triomphe l. 29-30, qui fait appel cette fois Ă  la plaisirs de la promenade sont ceux de BĂ©rĂ©nice. Ainsi, la description suit le point de vue du personnage, c'est un point de vue interne. Nous pouvons dĂšs lors, relever les passages au discours indirect libre qui rapporte les paroles ou les pensĂ©es du personnage sans rompre la narration. C'est le cas des phrases Oh, le joli hiver de Paris, sa boue, sa saletĂ© et brusquement ton soleil!" l. 4-5 et "Que c'est beau Paris!". Dans les deux phrases, la ponctuation exclamative, l'adverbe exclamatif "Que" et l'interjection "Oh" montrent le plaisir de BĂ©rĂ©nice. En outre, les adjectifs "joli" et "beau" font Ă©tat de son jugement personnel extrĂȘmement positif. Qui plus est, le texte emprunte des tournures de phrase Ă  l'expression orale, notamment lorsque le sujet est redoublĂ© "C'Ă©tait vraiment comme broder, ces avenues-lĂ ." l. 29-30. On entendrait presque la voix de BĂ©rĂ©nice. Enfin, les multiples aposiopĂšses que relayent les points de suspension suggĂšrent de maniĂšre implicite la prĂ©sence d'Ă©motions la promenade est plaisante car elle est "facile" l. 7. Ainsi, la description de Paris n'est jamais heurtĂ©e, c'est un sentiment de fluiditĂ© qui domine. Il convient de noter la briĂšvetĂ© de la phrase "Tout est facile Ă  Paris", qui rompt le rythme avec les Ă©numĂ©rations prĂ©cĂ©dentes et est d'autant plus mise en valeur. Plus gĂ©nĂ©ralement, c'est avec facilitĂ© que BĂ©rĂ©nice passe d'un endroit Ă  un autre. Nous pouvons relever la formule "se jeter dans une rue traversiĂšre et gagner l'avenue suivante, comme elle aurait quittĂ© une reine pour une fille, un roman de chevalerie pour un conte de Maupassant." l. 20-22. Ici la comparaison amplifie la facilitĂ© avec laquelle BĂ©rĂ©nice peut passer d'une rue Ă  l'autre. En fait, cette facilitĂ© reflĂšte le sentiment de libertĂ©, pierre de touche de cet extrait. Le dĂ©but du texte insiste sur la multiplicitĂ© des choix qui s'offrent Ă  BĂ©rĂ©nice, grĂące aux Ă©numĂ©rations, tandis que le dĂ©but du deuxiĂšme paragraphe narre un sentiment de confiance et d'abandon, comme le suggĂšre le verbe " se jeter dans" l. 20.Si cette promenade est dĂ©licieuse pour BĂ©rĂ©nice, c'est que Paris, la ville qu'elle dĂ©crit, offre matiĂšre Ă  plaisir. Nous allons Ă  prĂ©sent Ă©tudier les multiples facettes de Paris mises en valeur dans cet d'abord, Paris est une ville aux multiples visages, c'est le sentiment de variĂ©tĂ© qui domine tout au long de l'extrait, et qui procure Ă  BĂ©rĂ©nice un plaisir liĂ© Ă  la diversitĂ© et au changement. D'emblĂ©e, notons que les opportunitĂ©s sont plĂ©thore on relever les Ă©numĂ©rations "il y avait les grands magasins, les musĂ©es, les cafĂ©s, le mĂ©tro" l. 6-7 et "il y a des rues, des boulevards". l. 7-8. Ces deux Ă©numĂ©rations sont introduites par un prĂ©sentatif et se caractĂ©risent par leur asyndĂšte, ce qui accentue la dimension plĂ©thorique de l'offre. Par ailleurs, l'offre y est variĂ©e, comme dans l'expression antithĂ©tique "sa saletĂ© et brusquement son soleil." l. 5, ou dans le parallĂ©lisme entre "le paradis rĂȘveur de l'avenue Friedland ou le grouillement voyou de l'avenue Wagram" l. 14-15. De mĂȘme, cette variĂ©tĂ© de paysage et d'atmosphĂšre se retrouve dans l'expression "l'Ă©quivoque lacis des hĂŽtels et des garnis [...] qui fait Ă  deux pas des quartiers riches passer le frisson crapuleux des fils de famille et d'un peuple perverti". l. 25-27 Dans cette expression, le Paris pauvre, hors-la-loi, s'oppose de maniĂšre antithĂ©tique au Paris riche, bourgeois, et les "chemins de traverse" permettent de quitter l'un pour gagner l'autre. C'est bien ce glissement perpĂ©tuel d'un monde Ă  l'autre qui crĂ©e le plaisir et la part, cette description propose une personnification de Paris en ville Ă  la fois belle et accueillante. Ainsi, BĂ©rĂ©nice est fascinĂ©e par les dessins des balcons comme par celui de l’Étoile, cette symĂ©trie l'attire. Toutefois, c'est surtout la mĂ©tamorphose de Paris en ĂȘtre supĂ©rieur et lumineux qui marque la jeune fille "l’Étoile domine des mondes diffĂ©rents, comme des ĂȘtres vivants. Des mondes oĂč s'enfoncent des bras de lumiĂšre." l. 17. Relevons Ă©galement l'expression apposĂ©e "Chemin vivants" l. 22. Ainsi, non seulement le membre du corps humain qu'est les "bras" est convoquĂ© mais l'adjectif "vivant" est rĂ©pĂ©tĂ©. Cette ville est un refuge pour BĂ©rĂ©nice semble faire l'expĂ©rience de sa Paris se prĂ©sente comme une ville mystĂ©rieuse suscitant l'imagination de BĂ©rĂ©nice mais aussi du lecteur. En effet l'Ă©vocation de certains lieux suscitant le frisson "crapuleux", des "femmes furtives" et de "l'Ă©quivoque lacis des hĂŽtels et des garnis, des bistrots" l. 27 renvoie le lecteur Ă  un imaginaire du lieu cachĂ©, du mystĂšre, de la dĂ©bauche. Cela peut renvoyer aux lieux oĂč naissent les histoires, oĂč l'imaginaire est sollicitĂ© "un domaine Ă  l'autre de l'imagination." l. 23. La visite de la ville est vĂ©cue comme la dĂ©couverte d'un roman, avec cette comparaison "comme elle aurait quittĂ© une reine pour une fille, un roman de chevalerie pour un conte de Maupassant." Ainsi, les mĂ©andres de la ville, la diversitĂ© des lieux, excite l'imagination de la jeune fille, et Ă  travers elle, du conclure, le candidat devra rappeler sa problĂ©matique et rĂ©sumer adroitement son Ă©tait possible de lier ce texte, par exemple, Ă  la dĂ©couverte de Paris par le narrateur dans Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo ou tout autre texte retraçant le regard d'un personnage sur la ville de Peut-on bien connaĂźtre un personnage de fiction sans la prĂ©sentation des lieux dans lesquels il Ă©volue?Il s'agissait ici d'une question qui demandait une rĂ©ponse par plan dialectique, c'est-Ă -dire pour schĂ©matiser oui / mais...Si l'on part du prĂ©supposĂ© de cette question, qui est que l'on ne pourrait bien connaĂźtre un personnage de fiction sans la description de son environnement, il Ă©tait possible de prĂ©senter un plan ainsi composĂ©1. Oui, la connaissance des lieux permet une bonne comprĂ©hension du personnage de fiction2. Cependant, la description des lieux n'est pas le seul moyen d'apprĂ©hender le ne faut pas oublier que diffĂ©rents plans sont possibles et acceptables, tant qu'ils restent cohĂ©rents et le 1, qui explique le sujet, on pouvait proposer ces sous-parties-Certains personnages sont liĂ©s intrinsĂšquement aux lieux Le champs de bataille pour les hĂ©ros de chevalerie ChrĂ©tien de Troyes / La nature pour les hĂ©ros romantiques, comme dans Paul et Virginie-La description des lieux permet de connaĂźtre les sentiments du personnage comme dans nos extraits-La description des lieux permet de connaĂźtre le statut social / le contexte historique du personnage Le quartier de la Goutte d'Or pour Gervaise dans l'Assommoir de pouvait parfaitement utiliser les textes du corpus dans cette grande partie. On pouvait Ă©galement utiliser comme exemples des romans rĂ©alistes, souvent Ă©tudiĂ©s en Seconde mais aussi parfois en PremiĂšre l'incipit de Bel Ami de Maupassant, des descriptions de romans de Balzac, par exemple la pension du PĂšre Goriot, ou encore les descriptions de la maison d'Emma le 2, qui nuance le sujet, il Ă©tait possible de proposer ces sous-parties-On connait surtout le personnage par ses actions portrait en action comme celui de Bel Ami dans l'incipit-Les pensĂ©es du personnage nous donnent accĂšs Ă  son intĂ©rioritĂ© les flux de conscience de Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de CĂ©line-La description des lieux a surtout une autre fonction Les personnages peuvent ĂȘtre des prĂ©textes Ă  l'Ă©tude des lieux Le Auchan dans Regarde les lumiĂšres mon amour de Annie Ernaux / La mine dans Germinal de Zola Ă©tude sociale et politique /La description peut avoir une fonction poĂ©tique la dimension picturale dans notre extrait du Ventre de Paris de ZolaOu encore L'absence de lien d'un personnage avec un lieu peut s'inscrire dans une dĂ©marche de rĂ©flexion autour du personnage, comme dans le Nouveau Un personnage de votre choix circule dans une ville d’aujourd’hui. Vous dĂ©crirez ce qu’il voit et rendrez compte de ce qu’il ressent en vous inspirant des textes du personnage de votre choix circule dans une ville d'aujourd'hui. Vous dĂ©crirez ce qu'il voit et rendrez compte de ce qu'il ressent en vous inspirant des textes du lecture et la bonne comprĂ©hension du sujet d'invention sont des Ă©lĂ©ments primordiaux pour la rĂ©ussite de cet s'agissait, pour ce sujet, de prendre modĂšle sur les textes du corpus il faut bien produire une description, avec toutes les attentes stylistiques qui en rĂ©sultent imparfait, expansions du nom, Ă©numĂ©rations, images, verbes de perception... et surtout ne pas oublier le point commun Ă  tous les extraits les sentiments ou Ă©motions que le personnage ressent en se promenant dans la ville verbes de sentiments, modalisateurs, Ă©ventuellement registre Ă©pidictique.... Attention, il fallait bien lire la consigne s'il s'agit d'une inspiration des textes du corpus, on demande cependant aux candidats de dĂ©crire une ville d'aujourd'hui. Pas d'anachronismes, donc!Il faut Ă©galement veiller tout particuliĂšrement, dans cet exercice Ă -Une syntaxe lexique riche et rĂ©cit montrant de l' aussi SpĂ©cial BacBac français l’oral - guide et mĂ©thodoBac français l’oral - conseils d’un prof pour rĂ©ussir l’oral, les piĂšges Ă  Ă©viter...Bac français l’écrit - guide et mĂ©thodo pour rĂ©ussir ses 4 heures d’examenBac français l’écrit - les conseils pour cartonner l’écrit, les piĂšges Ă  Ă©viterDates du Bac Ă©preuve par Ă©preuveRĂ©sultats du bac Dune Ă©criture sĂšche et brĂ»lante, AndrĂ©e Chedid raconte l'agonie de Marie et scande l'absurditĂ© de la guerre, qui fait gĂ©mir les corps et sĂ©pare les amants. Dans le dossier de l'Ă©dition : une interview d'AndrĂ©e Chedid et quelques-uns de ses plus beaux poĂšmes contre la guerre. En lire plus. Previous page. ISBN-10. 2081202816. ISBN-13. 978-2081202818. Édition.
Pendant la lecture du livre - Faire des petits rĂ©sumĂ©s, courts2 ou 3 lignes, pour chaque chapitre. -Noter ou mettre des postites aux pages concernĂ©es les descriptions des personnnages principaux. -RepĂ©rer les passages les plus marquants Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiAprĂšs la lecture du livre - Le rĂ©sumĂ© du livre. - Le portrait du ou des personnages principaux. Celui-ci doit ĂȘtre physique, mais aussi social et moral. PS pour le portrait moral, il faut justifier les arguments, pour qu'ils soient crĂ©dibles, contrairement au portrait physique et social. -Choix du titre par l'auteur. Est-il simple ?Que l'on peut comprendre sans lire le livre Enigmatique ou mystĂ©rieux? Que l'on ne peut comprendre qu'Ă  la fin de l'histoire Fait-il allusion Ă  un passage du roman? Si oui, lequel? Comment expliquer ce titre? -Objectif de l'auteur qui a Ă©crit le livre. Cherche-t-il Ă  nous divertir? Ă  nous instruire? Ă  nous faire rĂ©flĂ©chir? Ă  tĂ©moigner? -Sentiments sur des passages choisis du livre. Expliquer pourquoi vous avez particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© ou dĂ©testĂ© un passage prĂ©cis. -Les personnages principaux ou l'auteur. Exprimer son apprĂ©ciation des personnages principaux ils m'ont touchĂ©, ils m'ont irritĂ©, ils m'ont fait rĂ©flĂ©chir, ils m'ont fait rĂȘvĂ©,... et ce qu'on voudrait pouvoir leur dire ou Ă©crire. - son avis en tant que lecteur. L'apprĂ©ciation peut ĂȘtre positive, nĂ©gative ou nuancĂ©e. Exprimer ce qu'on a ressenti Ă  la lecture du livre, ce qu'on a appris. - le style du livre expliquer s'il vous a plus ou non, et pourquoi. Est-ce qu'il participe Ă  la qualitĂ© de l'oeuvre ? style contemporain, classique, familier, expressif,... -Exprimer vos sentiments sur le ou les personnages principaux du roman. Vous ont-ils touchĂ©? IrritĂ©? Fait rĂ©flĂ©chir? J'espĂšre que graçe Ă  ces mĂ©thodes vos rĂ©ussirez vos contrĂŽles de lecture. Laissez des commentaires, pour exprimer vos impressions et Ă©vnetuellement me laisser des suggestions, pour mon article. Merci Ă  tout ce qui on lut cet article et laissĂ© des commentaires. La plateforme qui connecte profs particuliers et Ă©lĂšves Vous avez aimĂ© cet article ? Notez-le ! Agathe Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !
LeMessage Correction du Test de Lecture 1. Andrée Chédid est l'auteure du roman. Elle est née au XXe siÚcle. 2. L'héroïne est Marie. Au début du roman, elle reçoit une balle dans le dos. 3. Elle tentait de rejoindre son petit ami,
AndrĂ©e ChedidAu collĂšge, par l’intermĂ©diaire de mon professeur de français, j’ai dĂ©couvert celle que je considĂšre ĂȘtre aujourd’hui la plus grande poĂ©tesse de notre temps, AndrĂ©e y a deux ans, j’ai achetĂ© son recueil Rythmes, que je ne peux que vous dĂ©couvert il y a peu ses romans et c’est en allant Ă  Paris, que je me suis achetĂ© le plus cĂ©lĂšbre d’entre-eux, Le en 2000, Le Message est un petit bijou de la littĂ©rature francophone, un manifeste contre la violence et les conflits qui demeurent aujourd’ dĂ©finir cette contrĂ©e, comment dĂ©terminer ses frontiĂšres ? Pourquoi cerner, ou dĂ©signer cette femme ? Tant de pays, tant de crĂ©atures, subissent le mĂȘme sort.[
]Depuis l’aube des temps, les violences ne cessent de chevaucher, la terreur de rĂ©gner, l’horreur de recouvrir l’horreur. Visages en sang, visages exsangues. HĂ©morragies d’hommes, de femmes, d’enfants
 Qu’importe le lieu ! Partout l’humanitĂ© est en cause et ce sombre cortĂšge n’a pas de aussi une Ode Ă  l’amour et Ă  la se dĂ©roule dans une ville ravagĂ©e par la guerre dont on ne sait peu de qu’elle s’apprĂȘtait Ă  rejoindre son conjoint Steph pour se rĂ©concilier avec lui, Marie est subitement touchĂ©e par une balle de sniper et s’ esprit lutte contre son corps, mais elle ne parviendra pas Ă  rejoindre Steph Ă  tel un oiseau de nuit, qui ne s’assoupit que d’un Ɠil, les griffes enfoncĂ©es dans l’écorce d’un arbre protecteur, Marie s’agrippe Ă  la se dĂ©double et parvient, par instants, Ă  quitter ce corps agonisant, pour le surplomber, le contempler avec dĂ©tachement, avec compassion, et lui enjoindre de se retrouve Ă  terre, elle perd beaucoup de son sang et c’est ainsi qu’elle se remĂ©more des souvenirs avec couple d’octogĂ©naire Anton et Anya aperçoivent cette femme en dĂ©tresse, ils vont l’accompagner dans sa fin et surtout plus que tout, porter le message de Marie Ă  allait le rejoindre, mais la vie en a dĂ©cidĂ© part Ă  la recherche de Steph qui attendait sur le pont le retour de Ă©tait dĂ©jĂ  Gorgio, un personnage impliquĂ© dans ce conflit dont on ne sait rien si ce n’est que ce conflit est un moyen pour lui de prouver Ă  son pĂšre qu’il n’est pas rien, vient en aide Ă  Marie et part Ă  la recherche d’une a une mitraillette dont il ne peut se dĂ©tacher, il ne sait rien de la cause de ce conflit. Il n’est lĂ  que parce qu’il n’a pas su trouver un sens Ă  sa s’interroge sur sa responsabilitĂ© dans la mort de Marie, il se demande si il n’est pas l’ est animĂ© par la quĂȘte de sens, s’appuie sur des citations, cherche Ă  faire quelque chose qui compte. C’est en faisant de son mieux pour trouver une ambulance, qu’il se rendra compte de son fond, de son humanitĂ©, personnage Gorgio est sans doute le plus intĂ©ressant de ce rĂ©cit car il montre qu’il y a en chacun de nous une part de lumiĂšre, que ce combat qu’il pense nĂ©cessaire n’est en rien son combat. La derniĂšre partie du roman est d’ailleurs incroyable pour ça.“La poĂ©sie est un levier de libertĂ©s”Le Message est un roman accessible et touchant, que je ne peux que vous conseiller d’ lisez-le sur la plage et rappelez-vous qu’il n’y a rien de plus beau que l’amour.
Lemessage – AndrĂ©e Chedid. 23 mars 2018 par Stephie. Parfois, on arrive Ă  un livre grĂące Ă  nos enfants. C’est ainsi que Le message est arrivĂ© entre mes mains : lecture
ActualitĂ©s - BOOK REVIEWS le 08 janvier 2001 Ă  00h00 MalgrĂ© leurs conflits, leurs disputes, leurs sĂ©parations ; malgrĂ© les Ă©tapes parfois chaotiques de leur relation ; malgrĂ© leurs brouilles, leur tohu-bohu, leurs controverses ; ils s’étaient un jour promis de ne pas disparaĂźtre sans s’ĂȘtre retrouvĂ©s». VoilĂ  en un paragraphe le rĂ©sumĂ© de ce roman d’amour et de mort. AndrĂ©e Chedid, qui n’est plus Ă  prĂ©senter, fait s’entrelacer, dans un style poĂ©tique, les destins de deux couples, l’un jeune, l’autre octogĂ©naire, pris dans la tourmente de la guerre. Un conflit que l’auteur ne situe pas pour lui garder son caractĂšre universel. La violence, les massacres, la haine et l’horreur ne sont-ils pas les mĂȘmes partout ? Vannie, la jeune femme, a Ă©tĂ© blessĂ©e en tentant de rejoindre Steph, l’homme de sa vie. Entre eux, il y a un pont. Qui pourrait les sĂ©parer Ă  jamais, sans l’incursion d’Anton et d’Anya, le couple de vieillards, Ă  la passion toujours vive. Et qui revivent Ă  travers cette inconnue sanguinolente les Ă©tapes de leur propre histoire. Un livre d’une simplicitĂ© Ă©mouvante. 207 pages. MalgrĂ© leurs conflits, leurs disputes, leurs sĂ©parations ; malgrĂ© les Ă©tapes parfois chaotiques de leur relation ; malgrĂ© leurs brouilles, leur tohu-bohu, leurs controverses ; ils s’étaient un jour promis de ne pas disparaĂźtre sans s’ĂȘtre retrouvĂ©s». VoilĂ  en un paragraphe le rĂ©sumĂ© de ce roman d’amour et de mort. AndrĂ©e Chedid, qui n’est plus Ă  prĂ©senter, fait...
delecture : Le message, AndrĂ©e Chedid I. L'auteur AndrĂ©e Chedid est nĂ©e le 20 mars 1920 au Caire en Égypte. 1. ƒuvres Le sixiĂšme jour, 1960 L'autre, 1969 L'enfant multiple, 1989 Entre Elle publie ce poĂšme tandis que la guerre fait rage au Liban. DĂ©claration de la guerre civile en avril 1975. AndrĂ©e CHEDID est poĂšte avant mĂȘme d'ĂȘtre romanciĂšre. En 2002 elle reçoit la bourse Goncourt de la poĂ©sie pour l'ensemble de son oeuvre. J'ai choisi ce poĂšme, tableau de guerre terrifiant. Cependant les 4 derniers vers font appel Ă  la fraternitĂ© et Ă  la responsabilitĂ©. Du mĂȘme lit Il a abattu l'enfant Personne n'a retenu son bras Personne n'a maĂźtrisĂ© son arme Nul bras n'a encerclĂ© sa taille Nul signe ne l'a retenu Il a abattu l'enfant malgrĂ© ces yeux blanchis d'effroi malgrĂ© cette bouche trouĂ©e de peur Il a Ă©cartelĂ© la femme il a bourrĂ© son sexe de plomb Il a dĂ©nudĂ© la vieille il a tailladĂ© ses seins Il a aveuglĂ© le vieillard il a crachĂ© dans sa bouche Il a fendu de jeunes nuques Il a tranchĂ© des mains Il a sabrĂ© oreilles et jambes DerriĂšre les tombes Il a dĂ©pecĂ© les corps raidis DerriĂšre les voitures Il a traĂźnĂ© des corps remuants Par ces lambeaux de chair humide Par ces quartiers de chair aride Il a outragĂ© sol et soleil Il a souillĂ© sa propre face Vous ĂȘtes tous du mĂȘme lit, Partisans de la haine ! Je ne vous sĂ©pare plus. L'oeil des suppliciĂ©s vous fixe Ă  en mourir. AndrĂ©e CHEDID, CĂ©rĂ©monial de la violence, 1976 1YlK.
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